Les tests ADN généalogiques, encore et toujours interdits en France, soulèvent beaucoup de questions parmi les généalogistes. Qu'apportent-ils vraiment pour les généalogistes ? Sont-ils réellement utiles ? Dans quelles situations peut-on les utiliser ? Pourquoi la généalogie génétique est interdite en France ?
C'est à ces questions que j'ai souhaitées répondre en partageant mon expérience avec vous.
Avertissement :
- Le texte qui suit est le fruit de mon expérience personnelle. Les opinions exposées y sont exclusivement personnelles.
Si vous ne partagez pas mon avis ou si vous souhaitez compléter certains aspects de ce texte, n'hésitez pas à utiliser la partie commentaires pour donner vos arguments et retours d'expérience. - Autre précision importante : GénéalogiePratique n'a aucun lien commercial avec les entreprises vendeuses de tests généalogiques.
Qu'est-ce qu'un test ADN généalogique ?
Un test ADN à visée généalogique permet, grâce à l'analyse des gènes d'une personne, de tracer son histoire génétique puis, par comparaison avec d'autres ADN dans une base de données, de retrouver des cousins génétiques, qui partagent des segments de ce patrimoine génétique.
Mon expérience avec la généalogie génétique
J'ai fait un test ADN à visée généalogique à l'occasion d'une visite d'un salon de généalogie à Londres, en 2014. À cette occasion, la société FamilyTreeDNA était la seule présente sur le salon et l'on faisait son test sur place.
Depuis, j'ai transféré mes résultats (par échange de fichier) sur deux autres plateformes :
- MyHeritage, pour mes branches internationales.
- Geneanet, pour sa position de leader en France et en Belgique. (Pour rappel, Geneanet ne vend pas de tests ADN généalogiques, mais permet le chargement de nos résultats pour des comparaisons entre utilisateurs de Geneanet). À noter, Geneanet a annoncé l'arrêt de ce service pour la fin de l'année 2023.
Est-il légal de faire un test ADN généalogique en France ?
Soyons clairs ! L'achat et la vente de test ADN sont interdits en France.
Comprenez que vous n'avez pas le droit, en tant que particulier, d'acheter un test ADN généalogique aussi bien à une entreprise française qu'à une entreprise étrangère.
Il est également important de dire qu'il est donc aussi illégal pour des entreprises françaises et étrangères de vendre des tests ADN généalogiques sur le territoire français.
Pourquoi les tests ADN généalogiques sont-ils interdits en France ?
L’article 16-10 du Code civil précise que “l’examen des caractéristiques génétiques d’une personne ne peut être entrepris qu’à des fins médicales ou de recherche scientifique”.
Donc, on comprend que tout ce qui touche aux tests ADN généalogique est interdit... sauf pour des recherches scientifiques bien ciblées et encadrées.
Les arguments qui vont faveur de cette interdiction sont :
Vie privée et ADN
Très clairement, c'est une préoccupation majeure à considérer. Les données récoltées pour chaque test sont personnelles et concernent aussi bien votre lignée génétique (vos origines ethniques) que de potentiels problèmes de santé. Où ces données sont-elles stockées ? Comment certifier leur sécurité ? Comment en protéger la propagation et l'utilisation non souhaitée par des institutions ou des entreprises tierces ?
C'est d'autant plus important que quand on fait un test ADN généalogique, nous propageons aussi des informations sur l'ensemble de notre famille puisque nous partageons une bonne part de notre ADN avec eux.
Sans réponses sur cet aspect compliqué, ce critère est l'un des points les plus pénalisants qui explique l'interdiction des tests ADN généalogiques en France.
Secrets familiaux et ADN
Autre point important aux yeux des législateurs, la protection des personnes contre les conséquences inattendues d'un test ADN généalogique. Un test ADN peut révéler bien des secrets de famille, des pères qui ne sont pas biologiques, des frères ou sœurs cachés, des adultères, des incestes…
Avec un test ADN, il n'y a pas d'échappatoire : les résultats sont indiscutables.
Cette nouvelle information peut entrainer de gros bouleversements au niveau personnel et familial.
Si ces cas sont forcément réels, ils sont vraisemblablement assez rares.
Utilisation détournée des résultats ADN:
L’article L1141-1 du Code de la santé publique, prohibe l'utilisation de ces tests, car ils peuvent entrainer des discriminations, des inégalités ou des rejets de services en cas de détections de maladies génétiquement transmissibles. On pense en premier lieu, par exemple, à l'utilisation des résultats par des groupes pharmaceutiques, des organismes ou des assurances santé. Ceux-ci pourraient accepter ou refuser de prendre en charge des traitements ou d'augmenter leurs tarifs en fonction des risques détectés par les tests ADN. Le tout basé sur des techniques d'estimation discutables.
Il existe aussi des exemples aux USA et en Suède d'enquêtes de police résolues grâce aux résultats de tests ADN et aux arbres généalogiques associés, publiés sur des plateformes d'échange.
Voici un article, par exemple, un article sur un cas suédois : Démasqué par son ADN sur un site de généalogie, un Suédois reconnu coupable de meurtres 15 ans après les faits
La réalité
En théorie, pour un particulier, contrevenir à la loi bioéthique est passible d'une amende de 3 750 euros.
Pourtant, à ce jour, aucune condamnation n'a été prononcée à l'encontre d'une personne ayant acheté un test ADN. De même, aucune entreprise qui vend des tests ADN sur le sol français n'a été inquiétée.
Donc, si vous souhaitez commander un test ADN généalogique, en contournant la loi, vous ne prendrez en pratique qu'un risque infime.
Des changements depuis 2023
Depuis janvier 2023, les choses ont changé en France.
Avant cette date, il était très facile de se procurer un test ADN généalogique puisque des sociétés étrangères, accessibles via internet, vendaient et livraient des tests en France.
Depuis janvier 2023, ces sociétés ont stoppé cette activité illégale. Impossible de trouver une trace d'annonce officielle ou d'explication, mais il faut certainement y voir une intervention de l'état ou de la justice.
Dans les faits, ces sociétés ont tout simplement arrêté de livrer des tests ADN sur le territoire français.
Ce respect de la loi, même si des contournements existent, va évidemment avoir des conséquences sur l'utilité même de faire un test ADN pour des recherches en France :
En effet, le nombre de nouveaux tests concernant des Français va diminuer radicalement. La recherche de cousins génétiques, de parents inconnus, etc. va forcément perdre en efficacité, actuelle et future, puisque la recherche de correspondances se fera sur une base de données qui n'évoluera que très peu.
Comment acheter un test ADN généalogique ?
Voici en quelques étapes comment faire un test génétique généalogique :
- Vous commandez votre test ADN sur internet.
- Vous recevez, après quelques jours, un kit de prélèvement salivaire. Ce kit est composé d'un récipient et d'un grattoir ou un crachoir avec lequel vous prélevez votre salive dans votre bouche. Vous placez ensuite votre échantillon dans le récipient que vous renvoyez au laboratoire.
- Le laboratoire se charge alors d'extraire des échantillons ADN de votre salive, puis de les comparer à sa base de données.
- Après quelques semaines, vous recevez vos résultats. Le plus souvent, il s'agit d'un lien vers un espace personnel du site internet de la société sur lequel vos résultats (origines ethniques et cousinages ADN) vous seront présentés.
Les offres de test ADN généalogiques
Aujourd'hui, aucune entreprise ne livre de tests généalogiques à but généalogique sur le territoire français.
Pourtant, si vous voulez absolument effectuer un test ADN, je vous laisse le soin d'imaginer les moyens de contourner ce fait.
Quel est le prix d'un test ADN ?
Pour la plupart des kits, en fonction du type de test que vous souhaitez effectuer, le prix d'un kit de test de généalogie génétique se situe entre 50 et 90 euros.
Les laboratoires font continuellement des opérations promotionnelles.
Pourquoi faire un test ADN à visée généalogique ?
Qu'attendre d'un test ADN - Les deux types de résultats
Quand on achète un test ADN généalogique, les résultats obtenus sont de deux sortes :
- Les origines ethniques,
- les cousinages ADN.
Vos origines ethniques
Les origines ethniques montrent la concordance de votre ADN avec des groupes ethniques qui couvrent le monde entier. Vous avez ainsi une image des différentes origines de vos ancêtres et de la part dont vous avez hérité génétiquement.
Les origines ethniques - Quelle utilité pour votre généalogie ?
Premièrement, ce type de représentation peut permettre de confirmer ou infirmer des légendes familiales sur des origines géographiques de telle ou telle branche, pour orienter, ensuite, vos recherches généalogiques.
Deuxièmement, quand on ne connait pas son histoire, cette représentation est un premier pas vers ses origines. C'est le cas pour les descendants d'esclaves ou de déportés, par exemple, ou dans certains cas d'adoptions.
Nous verrons plus bas qu'entre la théorie et la réalité, il y a un monde…
Vos cousinages ADN
Vos cousinages ADN avec d'autres personnes qui ont fait leur test ADN généalogique. En fonction de l'importance de l'ADN partagé, l'objectif est de retrouver les ancêtres en commun.
Les cousinages ADN - Quelle utilité pour votre généalogie ?
Comme le nom l'indique, l'objectif de cette fonction est de vous proposer des cousins potentiels qui partagent des segments ADN avec vous.
En généalogie, cela peut vous permettre de découvrir de nouvelles branches de cousins, plus ou moins éloignés, qui avaient échappé à vos recherches.
De plus, en cas de doute, ces résultats peuvent confirmer ou infirmer de liens de filiation. Dans ce cas, il faudra travailler par triangulation en comparant les résultats de plusieurs personnes.
Enfin, le cas le plus spectaculaire est sans conteste la recherche d'un père, d'une fratrie ou de parents biologiques. Cela demande beaucoup d'analyses, de patience et, en fait, de chance.
Voici, par exemple, une des nombreuses émissions sur le sujet, diffusée par la télévision française :
Attention aux conséquences pour vous et votre famille
Les résultats d'un test génétique sont factuels et peuvent être lourds de conséquences. Il faut bien peser le pour et le contre avant de s'y engager. D'autant plus que ces répercussions touchent logiquement vos proches.
Donc attention, sujet sensible !!!
Les liens du sang
Bien évidemment, un test génétique va confirmer ou infirmer les liens du sang avec vos proches connus (Parents, grands-parents, frères et sœurs, cousins, etc.) pour peu qu'ils aient, eux aussi (ou un de leurs proches), fait un test.
Quelles lourdes conséquences pour toute la famille.
Branche inconnue
Un test génétique va peut-être vous apprendre l'existence d'une branche inconnue (amour adultère, première relation cachée, éloignement forcé, grossesse cachée au père, etc.).
Ici aussi, attention aux secrets de famille à gérer avec vos proches.
Possibilités d'identification
Un test génétique va, si les résultats sont publiés en ligne sans protections particulières, permettre de faire des identifications de membres de votre famille (proche ou éloignée) par des personnes plus ou moins bien intentionnées. En exemple, donnons le cas d'enquêtes policières aux USA et en Suède, résolues par comparaison ADN sur des plateformes de généalogie génétique.
Voici, sur ce sujet, une présentation de Guillaume de Morant sur la résolution d'enquêtes policières grâce à la généalogie génétique :
Sans tomber dans la paranoïa ou le complotisme, on peut imaginer bien pire.
Là aussi, un vrai cas de conscience… n'est-ce pas ?
Maintenant que nous en savons plus sur la théorie autour de la généalogie génétique, passons au côté pratique et étudions en détail ce que l'on peut attendre des services origines ethniques et cousinages ADN proposées par les différents acteurs.
Pour en savoir plus :
Les origines ethniques - Quelle utilité ?
Comment sont définies nos origines ethniques ?
Une fois votre ADN traité, le laboratoire que vous avez choisi va comparer votre ADN avec une base de différents groupes ethniques.
- Ces groupes ethniques, plus ou moins nombreux en fonction des compagnies, représentent des groupes d'individus souches, représentatifs de chaque ethnie.
- La comparaison se fait au moyen d'algorithmes, eux aussi propre à chaque société. Là aussi, l'opacité la plus totale règne sur les algorithmes employés.
Des problèmes de fiabilité
En lisant les lignes précédentes, on comprend aisément que des doutes vont vite apparaître :
- Les compagnies ne communiquent pas sur leurs méthodes d'identification des différents groupes ethniques ni sur la taille de leurs échantillons.
- L'opacité la plus totale règne sur les algorithmes employés, justifiée par le secret professionnel.
Dans les faits, les doutes sur la fiabilité de ces résultats se traduisent par deux effets :
Des changements de résultats
Des changements périodiques de nos origines ethniques. Ces changements s'expliquent, selon les sociétés, par des "améliorations" des algorithmes et des échantillons utilisés pour définir les groupes. Cela semble positif puisqu'on parle d'amélioration. Mais si les anciens résultats n'étaient pas optimaux, pourquoi les nouveaux le seraient... car ils seront de nouveaux impactés par d'autres améliorations.
Pour moi, voila les résultats proposés par FamilyTreeDNA et MyHeritage :
Si je crois volontiers aux groupes ethniques "Ouest et nord-européen" (mes origines françaises et ma branche belge) et "Italien" (ma branche napolitaine), j'ai un peu plus de mal avec les suivantes.
L'ethnie "Breton, irlandais, écossais et gallois" me semble bien vaste. Je sais que j'ai une branche bretonne (région de Saint-Malo) et il a fort à parier que mes ancêtres "celtes" se limitent à cette région.
Ensuite, je n'ai pas, à ma connaissance, d'ancêtres ibères. C'est toujours possible, bien sûr, car les actes cachent parfois la réalité... mais le faible pourcentage me fait douter.
Je peux aussi préciser que, depuis 2014, mes résultats proposés par FamilyTreeDNA ont évolué de nombreuses fois... comme ceux de MyHeritage.
Les différences entre les laboratoires
Le deuxième problème est la différence, parfois importante, des résultats proposés par les acteurs. Cela semble parfaitement normal puisque chaque société travaille à partir de ses propres groupes de référence et ses propres algorithmes. Mais, qui croire ? Comment accepter que pour une personne lambda, ses origines ethniques ne soient pas les mêmes selon le laboratoire quelle a choisie ?
Voici, par exemple, un tableau comparatif de mes origines ethniques selon MyHeritage et FamilyTreeDNA :
MyHeritage | FamilyTreeDNA | ||
---|---|---|---|
Ouest, nord-européen | 43% | Europe centrale | 46% |
Italien | 33% | Italie | 19% |
Breton, irlandais, écossais et gallois | 17% | Irlande | 16% |
Ibere | 6% | - | - |
- | - | Grèce et Balkans | 13% |
- | - | Scandinavie | 6% |
Les trois premières lignes sont presque équivalentes, si j'accepte d'additionner l'Italie et la Grèce + Balkans et si je lis Bretagne au lieu d'Irlande du côté de FamilyTreeDNA.
Comme dit plus haut, je ne m'explique pas de voir l'Ibérie dans cette liste, pas plus que la Scandinavie... étrange.
Il est certainement prudent de ne pas s'intéresser aux groupes ethniques de moins de 10% ?
Mon avis actuel sur les groupes ethniques ADN
La découverte des origines ethniques est certainement, auprès du grand public, une des raisons premières de l'achat d'un kit ADN généalogique. Toutes les entreprises vendeuses de tests communiquent presque exclusivement sur cet aspect, en promettant une expérience facile, amusante et étonnante...
Pourtant, à mon avis, la réalité n'est pas à la hauteur de la promesse.
Nous avons vu que les résultats sont plutôt approximatifs, variables dans le temps et d'une entreprise à l'autre et que les groupes référents collent plus ou moins avec la réalité historique et locale.
D'autre part, le lien entre vos origines ethniques et vos recherches généalogiques est assez difficile à établir. D'accord, je suis x% français, x% italien... et après ?
L'intérêt est évident pour les personnes déracinées, adoptées ou descendants de déportées ou d'esclaves.
Pour les autres acheteurs, certains se contenteront sans questions de ces résultats. Pour d'autres, dont je suis, l'intérêt est de courte durée et la déception certainement au rendez-vous.
Heureusement que la recherche de cousinage ADN est aussi possible.
C'est ce que nous voyons maintenant.
Les cousinages ADN - Quels résultats ?
Le principe de recherche de cousinage ADN
Le principe ressemble à la comparaison de nos arbres généalogiques sur nos plateformes de partage généalogique. Grâce à des outils de comparaisons entre votre ADN et les ADN des autres clients, les sociétés qui vous ont vendu votre test ADN vont vous proposer des cousinages ADN.
Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'une comparaison ancêtres par ancêtres, comme pour nos arbres. Ce sont bien les personnes testées qui seront comparées.
Le jeu, ensuite, est de comprendre quel ancêtre (ou couple d'ancêtres) fait le lien entre vous et votre potentiel cousin généalogique.
Précisons que plus le taux d'ADN partagé est haut, plus le lien familial est proche et plus il sera aisé de trouver la liaison familiale. Le nombre de segments partagés et la longueur du segment partagé le plus long sont aussi de bons indicateurs de proximité et de fiabilité du cousinage annoncé.
Voici, par exemple, ma relation possible selon MyHeritage, avec une cousine ADN pour un taux de partage ADN de 2,9 % (204 cM).
Les limites des recherches de cousinages ADN
La recherche de l'ancêtre commun n'est pas évidente et peut décourager.
- Les personnes avec qui vous cousinez ne souhaitent pas tous entrer en contact avec vous. Beaucoup ont fait un test généalogique pour la découverte des origines ethniques et ne sont pas intéressées par la partie cousinage. Donc, attendez-vous à des messages de prise de contact sans réponse.
- Peu de cousins génétiques sont généalogistes. Il ne faut pas s'attendre à trouver de leur côté des arbres généalogiques de 10 générations. Il vous faudra souvent aider votre cousin potentiel à faire son propre arbre ou à étudier vous-même la ou les branches les plus prometteuses.
- Les méthodes d'analyse sont logiques, mais certainement déroutantes pour un novice. Je crois qu'il est important de disposer d'un arbre généalogique mixte (ascendant et descendant) de la branche concernée pour bien réfléchir.
Ensuite, il faut utiliser les résultats des autres cousinages potentiels et utiliser des méthodes de triangulation pour confirmer ou éliminer progressivement des branches possibles.
Clairement, c'est aussi par ces méthodes de triangulation que l'on résout des recherches de père inconnu ou de parents biologiques. Il faudra quelques fois faire faire des tests à des proches pour avoir des éléments de comparaison (Par exemple, si j'ai des difficultés à identifier la branche qui me relie à un potentiel cousin généalogique, je peux faire faire un test à mes parents. Ainsi, par association, je saurai si mon cousin se trouve du côté maternel ou paternel. Je peux aussi passer par mes cousins germains pour identifier les bonnes branches... tout est à adapter en fonction de la situation).
Quels outils de recherche
La comparaison de lieux et de noms
Comme écrit plus haut, une grande part des personnes qui font un test ADN ne sont pas des généalogistes et/ou ne partagent pas d'arbre généalogique sur des plateformes.
Mais, si vous avez de la chance, un arbre généalogique de plusieurs générations peut être lié au test ADN. Alors, la méthode la plus primaire, mais aussi la plus efficace, est de se pencher sur les noms et les lieux qui y sont présentés. Cela donne une bonne piste de départ pour trouver l'ancêtre commun.
Pour cela, pour chaque cousinage potentiel, un tableau comparatif des noms et des lieux en commun est indiqué. Voici par exemple le comparatif proposé jusqu'à fin 2023 par Geneanet, des comparatifs similaires sont proposés sur d'autres plateformes)
Le comparateur de segments d'ADN
La comparaison des segments d'ADN partagés est plus technique, mais peut apporter de bons indices pour identifier l'ancêtre commun.
Le principe est le suivant : Votre patrimoine génétique vous a été transmis par vos ancêtres sous forme de petits paquets : les segments. Votre ADN est donc un assemblage de petits morceaux qui correspondent à tel ou tel ancêtre.
Ainsi, quand vous identifiez un ancêtre commun, prenez le temps de relever les segments d'ADN partagés, spécialement les plus longs, car plus proches de vous. Si, dans le futur, vous partagez ces mêmes segments avec une autre personne, vous pourrez orienter vos recherches autour du même ancêtre commun.
Par exemple, sur le comparateur de FamilyTreeDNA, le segment sur la paire de chromosome 17 de mon ADN est la marque d'un ancêtre que je partage avec 2 cousins génétiques (symbolisés par le bleu et le rouge).
Les correspondances ADN partagées
Une autre fonction qui est vraiment utile : Quand la plateforme vous annonce un cousinage ADN probable, vous pouvez voir l'ensemble des cousinages ADN que vous partagez avec d'autres personnes testées.
Cette fonction est assurément très puissante, car elle permet de croiser les données et de trouver la branche commune plus facilement. Bien entendu, il faut que les pourcentages d'ADN partagés soit assez significatifs.
Voici, par exemple, les correspondances données par MyHeritage qui montrent trois cousins communs (au centre) que je partage avec ma cousine ADN (À gauche).
Auto Clusters
Enfin, un outil de MyHeritage que j'utilise avec intérêt, l'Auto Clusters. Il s'agit d'une fonction qui regroupe tous vos cousinages qui ont des liens génétiques entre eux. Chaque groupe est présenté par une couleur spécifique.
Cet outil donne une image précise de tous vous cousinages et des relations ADN entre eux.
Un outil idéal, donc, pour travailler sur des groupes, croiser les données et tenter d'identifier les ancêtres en communs.
Les taux d'ADN partagés ?
Une des difficultés, quand on commence à rechercher les ancêtres communs avec un cousin ADN, est de situer ce cousin en termes de lien familial.
La théorie nous donne ces premiers repères :
- Parent / enfant : 50 % d'ADN partagé.
- Frère / sœur : 50 % d'ADN partagé.
- Grand-parent / Petit-enfant : 25 % d'ADN partagé.
- Cousins germains : 12,5 % d'ADN partagé.
En réalité, ces nombres ne sont pas exacts, il faut plutôt parler d'intervalle ou de fourchette. Par exemple, on peut très bien trouver 2 frères qui ne partagent que 48 % d'ADN et deux autres qui partageront 53 %.
Pour vous aider à mieux situer vos cousinages, je vous propose un tableau qui montre, en fonction de mes cousinages établis, le taux d'ADN partagé en regard du nombre de degrés civils entre ces cousins et moi.
Lien en degrés civils | % ADN partagé | cM | Nb segments partagés | Segment le plus long (cM) |
---|---|---|---|---|
6 degrés | 2,9 % | 204 | 9 | 51 |
7 degrés | 2,3 % | 165 | 9 | 26 |
7 degrés | 2,0% | 141 | 9 | 26 |
7 degrés | 1,9% | 139 | 8 | 43 |
8 degrès | 1,1 % | 78 | 5 | 36 |
8 degrés | 1,0 % | 73 | 6 | 19 |
10 degrés | 0,8 % | 54 | 2 | 44 |
10 degrés | 0,6 % | 41 | 2 | 35 |
Et pour vous donner une image complète des cousinages établis, voici, en jaune, les ancêtres communs avec les cousin(e)s ADN proposés par FamilyTreeDNA, MyHeritage et Geneanet. Ils se situent entre la quatrième et la sixième génération.
Le cas particulier des recherches de familles ou parents biologiques
La recherche généalogique par ADN est sans conteste une voie de recherche à prioriser si vous cherchez vos parents biologiques, des demi-frères et sœurs ou toutes autres personnes partageant des liens biologiques avec vous. C'est aussi le cas si vous souhaitez savoir si votre arrière-grand-père est vraiment votre arrière-grand-père, au sens biologique.
Dans tous les cas, il vous faudra de la chance puisqu'il faut que les personnes recherchées (ou un de leurs proches) aient aussi fait un test ADN et publié les résultats sur les mêmes plateformes que vous.
Si la chance penche de votre côté, servez-vous des taux de relation/cousinage annoncés par les plateformes pour tracer un mini arbre généalogique et comprendre où se situe la personne trouvée par rapport à vous. N'hésitez pas à entrer en contact avec vos relations potentielles par les services de messagerie proposés.
Dans le cas de validation de liens paternels, il faut là aussi se servir des taux de cousinage et d'un mini arbre généalogique pour bien placer les personnes. Ensuite, il faudra certainement faire faire des tests à d'autres personnes descendantes du père officiel et du père biologique potentiel pour confirmer ou éliminer un lien. On parle alors de triangulation, car on se sert de plusieurs descendants pour remonter vers l'ancêtre étudié, traçant ainsi des triangles successifs pour identifier le père biologique réel.
Mon avis actuel sur la recherche de cousinage ADN
Sans hésitations, la recherche de cousinage ADN me semble bien plus sérieuse et attractive. Bien entendu, cette recherche demande un temps d'apprentissage, mais rien n'est insurmontable.
Mais, là aussi, ma frustration est assez grande.
Seulement huit cousinages confirmés... la moisson est très petite.
Ce n'est pas le nombre de cousins potentiels qui pêche, c'est le manque de réponses ou le manque de connaissances de leurs origines familiales de la part de mes cousins potentiels qui pose un problème.
J'en déduis que le profil des acheteurs de tests ADN ne correspond pas au public de généalogistes dont nous avons l'habitude sur nos plateformes de partage d'arbres généalogiques.
Sans arbre généalogique étoffé des deux cotés, l'identification de l'ancêtre commun est presque impossible. Sauf à faire la généalogie de tous mes cousins potentiels…
De plus, pour être tout à fait honnête, j'avoue que si mes huit cousins généalogiques avaient publié leurs arbres généalogiques en ligne, j'aurais trouvé nos liens familiaux en quelques minutes sur Geneanet ou Filae... sans l'aide de l'ADN.
Je ne doute pas que cette technologie soit utile pour d'autres personnes pour résoudre des situations complexes (voir plus haut).
Mais, pour mon usage personnel, je reste malheureusement sceptique, car pour le moment, je n'ai trouvé aucune avancée réelle qui justifie l'emploi de cette recherche par ADN pour mes recherches.
Mais qui sait ? Un généalogiste doit être patient.
Conclusion
Les tests ADN généalogiques sont interdits en France. Pourtant, de nombreux Français ont fait des tests et il est toujours possible de s'en procurer en contournant la loi. Si la fiabilité des résultats liés aux groupes ethniques soulève des questions, la détection des cousinages ADN est elle d'une utilité bien plus tangible... même si les chances de trouver les ancêtres communs sont encore peu élevées.
Bien sûr, dans des situations d'adoption, de paternité inconnue ou douteuse, de descendants d'esclaves, etc. l'utilité de ses tests ADN est tout à fait palpable.
Pour le généalogiste lambda que je suis, la généalogie par ADN ne m'a apporté, à ce jour, que de trop rares avancées pour beaucoup de questions et de frustrations.
Alors, le test ADN généalogique est-il un gadget à la mode ou une technologie en devenir pour la généalogie grand public ? Qui vivra verra…
Et vous, quel est votre avis sur les tests ADN généalogiques ? Pourquoi ne voulez-vous pas sauter le pas ? Comment avez-vous interprété les résultats ? Quel est votre sentiment sur l'utilité réelle de ces tests ?
N'hésitez pas à partager vos avis et retours d'expérience dans la partie commentaires.
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Bonjour,
Voici mon problème : Une personne certifie que sa grand mère est la fille de mon arrière grand père
conçue hors mariage avec une inconnue, pour ma part je doute de cela est ce que mon ADN et le
sien peut lui donner raison ?
André BLANC ricblanc@aol.com
Bonsoir,
un complément à votre article avec la fin annoncée ce jour de Généanet ADN. Pas beaucoup d’explications claires à cette décision. Mais sans doute les mêmes que celles qui ont conduit les fournisseurs de tests à arrêter de commercialiser sur le sol français
Cordialement,
Frédéric
Bonjour Frédéric,
Oui, j’ai vu passer cette info. Je vais mettre rapidement à jour cet article.
Bonne journée,
Laurent
Bonjour,
Merci pour ce très bon article qui me conforte dans mon choix actuel de ne pas faire ce type de recherche. Je trouve que pour le moment c’est gadget et “amusant” mais sans véritable intérêt. D’autant plus qu’aujourd’hui rien ne garantie de ce qui pourrait être fait (exploité) par des sociétés tierces en dehors de France ou de l’UE (RGPD).
Concernant vos 6% ibères / scandinaves, j’ai l’impression que c’est plus le côté “Viking” non ?
https://www.geo.fr/histoire/leur-adn-le-confirme-les-vikings-netaient-pas-tous-scandinaves-ni-blonds-aux-yeux-bleus-202111
Bonjour,
Faisant depuis de très longues années ma généalogie je me suis laissé séduire par le test ADN fourni par “my FTDNA Family Tree DNA”. C’est une société américaine comme beaucoup…. Sachant que je remonte la quasi totalité de mes branches paternelles et maternelles jusq’en 1300 environ, voire davantage, j’étais curieux de voir ce que cette analyse me racontera.C’est surtout sur ma branche paternelle espagnole que je voulais des renseignements…. Mais une fois les résultats arrivés, j’ai été extrêmement déçu!! Non seulement les données ne montraient jamais mes origines espagnoles, mais elles partaient de la corne de l’Afrique et s’arrêtaient au milieu de la France !! Même pas de points en Espagne ??!! Le comble ! En plus, tout est écris en américain, donc totalement incomréhensible. J’ai envoyé des messages pour avoir des explications sur la lecture des données et sur la raison pour laquelle mes racines espagnoles paternelles ne figurent pas, je n’ai jamais reçu de retour!!!! Conclusiuon : ces test ADN de généalogie sont de l’escroquerie et ne servent absolument à rien d’autre que de vous faire débourser une somme tout de même non négligeable.
Aucun intérêt…
Si seulement il y avait en France de telles sociétés ça serait plus simple.
Bien cordialement
Bonjour, j’ai aussi fait un test à l’occasion d’une promotion de MyH et abonnement. Je l’ai aussi importé sur Geneanet.
J’en attendais beaucoup sur la découverte de cousins très proches à l’inverse de ce que je peux trouver sur ma généalogie au quotidien; malheureusement, quelle déception car, à part la relation avec ma fille à laquelle j’avais aussi offert ce test, cela a juste confirmé mes origines connues, prussiennes et espagnoles mais strictement rien sur des parents de 3eme ou 4eme génération en France.
Je suis très déçu.
J’aurais bien été intéressé par la recherche génétique mais n’ai pas trouvé de laboratoires évolués.
Cordialement.
Henri
Bonjour Laurent
Et merci pour cet article très intéressant. J’étais hésitante à mettre en ligne mon test ADN fait à MyHeritage en 2017 sur Geneanet et j’avoue, après lecture de votre article, l’être toujours…il me faut encore un peu de réflexion.
J’ai été comme vu assez déçue des résultats de mes origines ethniques…je me retrouve moi aussi avec des origines ibères qui me sont inconnues malgré mon arbre de 12 générations. Pour les autres origines, pas de surprises. J’ai eu l’impression d’avoir été identifiée et sélectionnée dans un “groupe” déjà répertorié, rien de plus. Du coup, j’ai mis tout cela de côté sans aucune analyse pour l’instant. Mon arbre n’est pas dans MyHeritage donc il me faudrait sauter le pas pour avoir des contacts, si contacts il y a.
Merci pour tous vos articles toujours très instructifs, je suis preneuse!
Bonjour Laurent,
J’aimerais réagir à votre article. Veuillez trouver mon témoignage sur la question et mes commentaires.
Je suis généalogiste amateur depuis plus de 40 ans, femme, française et angliciste ( cela a son importance pour la communication et la documentation hors du contexte français ) . J’ai des arbres développés sur plusieurs sites dont Geneanet, My Heritage, et Wiki-Tree, je travaille en Archives régulièrement , je suis membre de plusieurs cercles généalogiques
J’ai découvert la généalogie génétique il y a environ 2 ans en aidant un ami à identifier son père biologique .
Il a été conçu par un prétendu “G.I américain” en Novembre 1945 dans l’Est de la France – dont le prénom et le patronyme sont alors inconnus .
1er test ADN sur le chromosome Y à 111 marqueurs , chez FTDNA .
Résultats : une dizaine de correspondances à distance zéro , la confirmation que le père biologique est américain , d’ethnicité anglo-saxonne, avec prédiction du patronyme ( avec 1 variante orthographique ) .
2 ème test : autosomal ( Family Finder ) de FTDNA . Résultat : plusieurs correspondances à moins de 2% d’ADN partagé.
Les résultats bruts sont versés sur Gedmatch. Les outils gratuits en ligne tels que Matrix sont utilisés. Les correspondances sont tous cousins entre eux.
Des échanges en Anglais s’engagent et se développent avec ces cousins éloignés. 4 d’entre eux sont généalogistes amateurs. Très vite, on trouve le couple d’ AAGP commun à tous ( mariage en Virginie vers 1850 ) dont le patronyme masculin est bien celui prédit par le Y de FTDNA.
S’ensuit un long travail sur la généalogie descendante – foisonnante – du couple d’ AAGP, à partir d’Ancestry notamment et des nombreuses informations que l’ont peut recueillir sur Facebook et les sites de recherches en ligne américain ( PeopleSearch, TruthFinder etc.. )
Un casting resserré de pères biologiques potentiels se dessine alors ( patronyme, âge, membre de l’US Army engagés dans la 2 ème guerre mondiale ) . On cherche à savoir dans quel labo certains de leurs descendants auraient pû tester … on obtient l’info de la part d’une cousine éloignée contactée sur Ancestry , c’est 23 & Me.
3ème test donc, autosomal, chez 23 & Me.
C’est le bon , car 2 correspondances ADN à 13,2% et 9, 5% apparaissent.
Ce sont des demi-neveux ( cousins entre eux ) Leur grand-père est donc le père biologique recherché…
La suite est riche en rebondissements mais le plus important c’est le sentiment de libération, de complétude, de joie et de paix, ressentie par la personne qui accède enfin à la vérité. Cela n’a pas de prix. Peu importe les supposés risques d’exposition de ses caractéristiques ADN , car sans exposition ni partage, il n’était pas possible de résoudre le cas.
La frilosité de notre classe gouvernementale ( France et Pologne au même niveau en Europe ) sur le sujet, me paraît être le reflet d’une mentalité archaïque, conservatrice, dominée par les valeurs du patriarcat , incapable de mettre fin à la culture du secret dont le levée est anticipée comme menaçante sur l’ordre établi , incapable de remettre en question les décisions arbitraires prises dans le passé en ce qui concerne le don de sperme et et l’accouchement sous X, et de risquer des changements dans le droit, alors que lever le secret qui pèse lourdement sur leur vie est ce à quoi les enfants du secret aspirent de toute leur âme.
C’est mépriser la souffrance des « victimes » , méconnaître le coût social du phénomène , et fabriquer de l’injustice .
En ce qui concerne l’ethnicité par ADN :
Ce même ami avait ses branches maternelles ascendantes très développées, dans le même « département « sur les 200 ans antérieurs à sa naissance, puis une branche de la noblesse apparue au début du 18 ème siècle dont les lignées reflètent toute l’histoire de la constitution de l’ Europe et de la France et sont documentées jusque vers les années 560 dont une dynastie de rois « Saxons » et toute la dynastie des rois de Hongrie ( Magyars ) , correspondant tout à fait avec l’ ethnicité telle que décrite par MyHeritage ( à partir des données brutes versées sur ce site) pour environ 10 % …
Il faut donc admettre que l’ADN ne ment jamais et c’est bien là ce qui gêne certains aux entournures, l’ethnicité par l’ ADN menace parfois le roman familial mais aussi le roman national .
Cordialement,
Bonjour Patricia et merci beaucoup de partager votre témoignage.
Bonne journée,
Laurent
Bonjour Laurent,
D’abord merci pour cet excellent article sur nos recherches via le test ADN.
Ensuite merci aussi pour votre méthode d’analyse, en particulier le tableau qui montre, en fonction des cousinages établis, le taux d’ADN partagé en regard du nombre de degrés civils entre ces cousins et nous.
Pourriez-vous me communiquez comment avez-vous colorisé en jaune vos ancêtres communs ? (je travaille avec GénéaTique).
Quant à mon expérience, je cherchais à valider le « secret de mon père » : qui m’a révélé avant le grand départ qui était véritablement mon grand-père paternel. Trois cousinages ont été d’une grande utilité, ils m’ont permis de valider ce « secret ». Il n’y a pas eu d’incidence familiale, au contraire, c’était la bienvenue. J’ai réalisé un test ADN autosomique (atDNA) chez FamilyTree DNA sur 67 marqueurs et j’ai déposé les résultats également sur MyHeritage. Je compte le faire également sur GeneaNet après avoir un peu investi dans la connaissance des résultats attendus. Chez FamilyTree DNA j’ai précisé que je réalisais ce test uniquement pour le loisir généalogique (à bon entendeur !).
Cordialement,
Jean-Jacques LANNOIS
Bonjour Jean-Jacques,
Merci beaucoup pour votre commentaire et votre retour d’expérience.
En ce qui concerne le coloriage des ancêtres en commun… J’ai tout simplement fait une copie d’écran d’un arbre (Produit par Geneanet dans ce cas précis) puis collé l’image dans mon logiciel de retouche d’image (PhotoFiltre 7) pour remplir les cases désirées en jaune. Désolé si vous attendiez un outil automatique 😉
Bonne journée,
Laurent
Connaissez-vous déjà mon ouvrage “Né sous Y. L’ADN au service de la généalogie” 96 pp. dont 20 ill. en couleur / Impr. au Portugal Mai 2022 ? 🙂
Je peux vous le faire parvenir gratuitement en format PDF qui le souhaite … Les commentaires sont encourageants.
Jean (prov. de Namur/Belgique)
Excellent commentaire ! Jean