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Genealogie génétique - Table ronde FFG

Le point sur la Généalogie ADN


RFG - Webinaire photos anciennes


Le point sur la recherche généalogique par ADN : Transcription et commentaire de la table ronde sur la généalogie génétique organisée par la Fédération Française de Généalogie en décembre 2020. Lien vers l’enregistrement vidéo.

La table ronde Généalogie génétique

Il y a quelques jours, la FFG (Fédération Française de Généalogie) organisait un colloque consacré à la Généalogie Génétique (aussi appelée Généalogie par ADN).

L’objet était d’établir une sorte d’état des lieux de la généalogie par ADN, cette branche complémentaire de la généalogie, d’en définir les usages possibles, d’évoquer les projets historiques permis par cette technologie, de comprendre les limites de ces tests, de connaître les situations dans plusieurs pays étrangers et de les comparer avec la France.
Un programme dense pour une table ronde qui a donné la parole à une dizaine d’intervenants.

Pandémie oblige, cette manifestation s’est tenue virtuellement sur la plateforme de la FFG (France-genealogie.org) et conjointement sur YoutubeLive.

Je n’ai pas suivi ce colloque en direct, car j’en ai appris la tenue beaucoup trop tard (le matin même, à vrai dire) pour pouvoir m’organiser et me libérer.
Mais j’ai pris le temps, depuis, de regarder l’enregistrement vidéo qui se trouve sur la chaîne YouTube de la FFG.

Pourquoi regarder cette table ronde ?

Comme vous, certainement, je m’intéresse à la généalogie par ADN depuis plusieurs années. J’ai fait plusieurs tests, j’utilise les services, je me tiens informé de l’actualité et je lis beaucoup sur ce sujet.

Par exemple, j’ai dévoré le livre L’ADN, un outil généalogique de Nathalie Jovanovic-Floricourt. C’est un ouvrage très complet que je vous conseille pour son exhaustivité, sa volonté de simplification, son sérieux et son honnêteté.

Mais, pour être tout à fait honnête, je dois avouer que je ne sais pas me situer ni sur l’utilité ou non de la généalogie par ADN ni sur la bataille actuelle à propos de l’autorisation ou l’interdiction, en France, de la vente et de l’achat de tests ADN à usage généalogique.

Comme tout le monde, je défends la liberté individuelle (donc la liberté de connaître ses origines) et la liberté d’entreprendre… mais je suis tout aussi attaché au respect et à la protection des personnes et des consommateurs.

Je veux croire qu’il est possible d’autoriser les tests ADN en protégeant les données et la vie privée… mais j’imagine aisément les voies de contournement et les dérives possibles.

Je n’ai aucun doute sur le fait que la généalogie génétique apporte, en complément de l’histoire et de la généalogie classique, de véritables perspectives qui bouleversent les projets de recherche.

Mais, dans le même temps, si l’on met de côté l’aspect juridique et le sujet de la protection de la vie privée (qui sont évidemment primordiaux), il me semble qu’actuellement l’intérêt de faire ces tests pour un généalogiste lambda est assez minime.

Par curiosité, j’ai fait plusieurs tests depuis 2015 et franchement mon retour d’expérience est décevant pour plusieurs raisons que j’aborderai certainement dans un prochain article.

Je suis loin d’être convaincu et je conseille, aux personnes qui me posent des questions sur ce sujet, d’attendre quelques années que les tests soient plus abordables et surtout que les produits/services finaux soient plus aboutis pour le grand public… et accessoirement que cela soit permis par la loi.

Mais cela ne veut pas dire que mon opinion est figée. Il y aura bien un moment où une avancée technique, d’analyse ou de fonction de correspondance va faire exploser l’utilité de ces tests ADN généalogiques pour le généalogiste lambda que je suis.

Alors, bien évidemment, il m’a semblé opportun de suivre ce colloque pour entendre les arguments de spécialistes du domaine expliquant la généalogie génétique d’aujourd’hui et de demain, pour compléter mes connaissances et ainsi me faire une meilleure opinion.

Et je n’ai pas été déçu.

Partage de ma transcription

Comme toujours, quand je suis une formation, une conférence ou même quand je lis un livre ou un article dont je veux me souvenir… je transcris et prends des notes.
Mon objectif est de me constituer au fil du temps une base de connaissances sur tous les sujets qui m’intéressent, mais aussi et surtout de pouvoir retrouver rapidement les chiffres, les idées et les passages.
Et oui, cela ressemble étrangement aux sources en généalogie… on ne se refait pas !

Mon outil, pour cela, est Evernote. Un outil dont je vous ai déjà parlé dans cet article consacré à la numérisation des articles des revues de généalogie.

J’ai donc pris des notes et retranscris les passages qui m’ont semblé importants.

Et comme je pense que ce colloque a été complet et intéressant, j’ai eu envie de partager mes notes avec vous pour que vous puissiez vous aussi compléter votre opinion.

J’ai donc listé les interventions en indiquant le minutage du début de prise de parole pour pouvoir se localiser dans cette vidéo de plus de 2 heures.
N’hésitez donc pas à détecter les passages qui vous intéressent dans ma transcription puis à les retrouver dans la vidéo.

Avertissement : Cette transcription est personnelle. Elle reflète donc ma compréhension et mon interprétation des interventions des différents participants. Je suis bien entendu ouvert à toute correction ou précision.

Transcription de la table ronde Généalogie génétique organisée par la FFG

Voir l’enregistrement sur Youtube

Les intervenants

  • Valérie Arnold — Gautier — Présidente de la Fédération Française de Généalogie
  • Denis Beauregard — Généalogiste canadien spécialiste de la migration des Français vers l’Amérique du Nord.
  • Christophe Becker — Directeur de Geneanet
  • Marie Cappart — Généalogiste professionnelle belge et anglaise
  • Cédric Dolain — Généalogiste professionnel. Président de l’Union des généalogistes de France (Organisation nationale de généalogistes professionnels)
  • Annick François-Haugrin — Vice-présidentes de la FFG et Présidente de la société des amis des archives de la Martinique
  • Pierre Gendreau-Hétu — Créateur des projets “Québec ADN” et “Suisse romande ADN”
  • Guillaume de Morant — Journaliste et auteur d’un livre sur les recherches généalogiques génétiques
  • David Ouimette — Ancien responsable chez AncestryDNA, travaille actuellement pour FamilySearch
  • Didier Ramelet Stuart — Historien et enseignant en généalogie génétique

Avec en voix off : Maria Faugère — Secrétaire fédérale de la FFG.

Le colloque – Déroulé des interventions

1:35 – Valérie Arnold – Gautier

  • Introduction. Genèse de cette table ronde et objectifs. Plan.
  • Présentation des intervenants

La généalogie génétique à l’international

13:58 – David Ouimette

  • La généalogie génétique a commencé il y a 20 ans avec FamilyTreeDNA suivi par AncestryDNA. Il s’agissait alors exclusivement de test ADN-Y. À cette époque, les gens qui faisaient des tests étaient très impliqués dans les recherches généalogiques. Aujourd’hui, faire des tests autosomaux est devenu beaucoup plus populaire… ouvert au grand public. Il est maintenant possible de résoudre des impasses généalogiques par ces tests. Pour les Américains, l’objectif est de retrouver leurs origines en Europe.
  • Mais il y a beaucoup de questions  : la vie privée, les lois…
  • Regret sur l’impossibilité de faire ces recherches en France pour des Américains y ayant des ancêtres.
  • Position de FamilySearch : bonnes relations avec toutes les entreprises qui effectuent des tests. Conscient des aspects positifs. Mais FamilySearch est prudent et n’a pas encore pris le parti de commencer à proposer des services ou produits.

25:20 – Marie Cappart

  • Test ADN permis en Belgique. Évocation des possibilités pour les Français de faire des tests en se rendant dans des pays voisins (ex. : Belgique, Pays-Bas, Angleterre…) ou via internet.
  • En Belgique, les tests ne sont pas aussi populaires qu’en Angleterre ou aux USA. Mais cela grossit depuis 2-3 ans. Plus de personnes testent donc les bases de données grossissent ce qui apporte plus d’efficacité…  mais les testeurs sont des gens moins éduqués sur les possibilités et les limites… et sans travail généalogique préalable.
    Conseil : La généalogie génétique est un complément des recherches généalogiques classiques… Donc, pour être utile, il est important d’avoir une vue assez complète de ses ancêtres sur plusieurs générations avant de passer à la recherche généalogique génétique.
  • Souhaite donc plus de clarté et de communication auprès du grand public sur l’apport réel des tests de généalogie génétique, sur les résultats possibles, mais aussi sur les limites, les aspects légaux et les effets collatéraux possibles.  

30:45 – Marie Cappart

  • Très grand succès populaire depuis de nombreuses années. Pour les personnes privées, mais aussi appuyé par des études génétiques liées aux migrations ou à certains groupes spécifiques (ex. : les clans écossais).

33:45 – Denis Beauregard  et Pierre Gendreau-Hétu

  • Canada : Tests ADN autorisés et populaires.
  • Début en 2003 des recherches ADN au Québec. (projet French Heritage)
  • Exposé très riche sur les défis et techniques des Canadiens et Québécois pour retrouver leurs lignées françaises et une utilisation importante des recherches par ADN.
  • Travail de contact et d’explication autour des projets Québec ADN et Suisse romande ADN — Étude globale sur les pionniers québécois et les liens avec la France et la Suisse.
  • Suisse — Test ADN autorisés.
  • Explications sur le travail de recherche de l’émergence des noms de famille en Suisse. Des études qui font le lien entre la génétique, l’histoire et la démographie et qui expliquent comment à partir d’un homme qui s’installe dans une région, sa descendance va faire souche puis se diffuser progressivement quelquefois dans des terres très lointaines. La génétique peut donner des pistes, mais surtout vient certifier les études classiques. 
  • Mise en exergue de la force du nombre : Plus le nombre de tests est important plus les résultats sont représentatifs et précis et apportent de véritables possibilités de croisements d’informations avec l’étude historique, géographique, démographique.

La généalogie génétique en France

52:50 – Guillaume de Morant

  • En France, la vente et l’achat de tests ADN généalogique sont interdits par la loi. Le grand public est aussi très partagé et retissant concernant la protection de la vie privée, la protection de données. L’interdiction est souvent méconnue et très facilement contournable grâce à internet. Les différents rendez-vous, ces dernières années, pour faire évoluer la loi se sont soldés par des échecs et laissent une situation floue qui pose beaucoup de questions sur bien des aspects. 
  • Pourtant, actuellement, beaucoup de signaux, notamment dans les médias et dans les groupes Facebook, de l’intérêt des tests ADN généalogiques. Il y a quelques années, il s’agissait principalement de résoudre des filiations d’enfants abandonnés. Aujourd’hui, les questions sont bien plus générales et font apparaître un passage des tests ADN généalogiques vers une utilisation plus courante et complémentaire aux ressources et méthodes généalogiques classiques.
  • Des exemples à l’international d’utilisation de bases de données génétiques pour résoudre des enquêtes policières qui concernent des meurtres.
  • Conclusion : Appel à une prise en compte de la réalité et à une modification de la loi pour encadrer ces tests, protéger les utilisateurs et les données génétiques.

59:00 – Christophe Becker

  • Introduction sur une situation hypocrite en France qui interdit sans jamais punir ni les acheteurs français ni les vendeurs (tous étrangers) qui utilisent internet pour atteindre une clientèle française. Perte pour les entreprises françaises.
  • Geneanet a mis en ligne, début 2020, Geneanet ADN qui consiste à permettre aux personnes qui ont fait leur test par un service étranger de déposer un fichier résultat sur Geneanet dans le but de le comparer aux résultats des autres utilisateurs de Geneanet. Geneanet ne cherche pas à identifier les régions ou les ethnies d’origines des ancêtres (car les résultats sont actuellement trop aléatoires), mais se concentre sur la détection des correspondances ADN entre utilisateurs.
  • L’information de la correspondance est communiquée uniquement aux deux utilisateurs (pas publique). Les utilisateurs peuvent supprimer leurs données généalogiques… elles sont effacées des serveurs. Le service est gratuit et respecte scrupuleusement le RGPD.

1:04:20 – Cedric Dolain

  • Revient sur l’hypocrisie de la situation en France, avance le chiffre de 100 000 tests par an en France. Résume les points à préciser pour réussir à modifier la loi bioéthique.
    • Garantir la qualité des tests et donc des résultats
    • Protection des données
  • En un mot, trouver un modèle adapté à la culture française qui permettrait à une société française de devenir actrice dans ce domaine.

La qualité des tests et l’identification des ethnies en Généalogie génétique

1:12:09 – Didier Ramelet Stuart

  • Questions sur la qualité des tests en fonction des entreprises et de l’interprétation des résultats. Rappel sur le peu de vraisemblance des groupes d’appartenance ethnique proposés par les différentes entreprises qui vendent des tests généalogiques génétiques. Remarques sur le manque d’informations concernant les technologies et méthodes utilisées de la part de ces entreprises. Met aussi en avant les problèmes éthiques des entreprises avec une opacité sur leurs outils et méthodologies, des promesses marketing peu réalistes et peu sérieuses et enfin une rétention des données ADN des clients. 
  • Appel de ces vœux un travail français et européen pour définir un cadre garantissant la qualité des tests et l’éthique des sociétés vendeuses de tests ADN généalogiques.

1:20:52 – Pierre Gendreau-Hétu

  • Répond à une question spectateur sur le choix des sociétés vendeuses de tests généalogiques. Souhaite distinguer l’ADN profond et l’ADN proximal, car ce sont deux sujets différents.
    • Pour l’ADN profond (chromosome Y et mitochondrie), à son avis, le choix se porte sur FamilyTreeDNA, fondé en 1999, en raison de l’importance de sa banque de données qui apporte des éléments de comparaison pour établir des groupes ethniques les plus réalistes.

1:23:00 – Denis Beauregard

  • L’ADN proximal (trouver des cousins ou des branches inconnues), tout dépend de l’endroit où vous habitez. En France, seul MyHeritage fait de la publicité et vend des tests, au contraire des autres entreprises. Donc pour les Français MyHeritage semble la meilleure solution. Hors de la France, la plus grosse base de données est celle d’AncestryDNA. Donne aussi un aperçu des possibilités d’échange de résultats entre les sites, mais alerte sur les différences au niveau des marqueurs utilisés qui peuvent influer sur la cohérence et donc sur le nombre de cousins trouvés.

1:29:32 – Pierre Gendreau-Hétu

  • Fait une parenthèse pour préciser que les tests ADN (Chromosome Y et mitochondrial) doivent être traités avec sérieux et la qualité des résultats est très haute. Il regrette que le terme Généalogie génétique récréative, utilisé en France, dénigre le niveau technique et le sérieux de ces tests. 

1:30:54 – David Ouimette

  • Explique les différences entre les plus importantes entreprises de test :
    • FamilyTreeDNA a créé (choix des marqueurs utilisés) son test Autosomal pour distinguer spécifiquement les populations européennes.
    • Quand AncestryDNA a commencé, ils ont utilisé pratiquement les mêmes marqueurs. Au fil de temps, ils ont adapté les marqueurs en s’adaptant à leurs clients.
    • 23andMe utilise environs la moitié des mêmes marqueurs… et ils emploient l’autre moitié pour leur service de génétique médicale.
  • Toutes les entreprises font évoluer continuellement leurs sélections de marqueurs pour optimiser la reconnaissance des populations. Le fait est que les résultats des différentes entreprises sont assez similaires pour être comparés.
    Ce qui explique que des services comme Geneanet peuvent comprendre des résultats venant de ces acteurs et chercher des correspondances.

1:36:00 – Marie Cappart

  • Choix pour un test Autosomal
    • Chercher à utiliser l’entreprise qui a la plus grosse base utilisateur dans la région du monde qui nous intéresse.
    • Dans le cas d’une recherche pour un parent inconnu ou enfant adopté, ne pas hésiter à diffuser ses résultats sur plusieurs sites pour multiplier ses chances de trouver des correspondances.

1:38:45 – Guillaume de Morant

  • Précision pour la France : Souligne le fait que les sites des vendeurs de tests ne sont pas tous en français. Ce qui peut être préjudiciable à la bonne compréhension des méthodes de tests et des résultats.
    Même s’il existe des outils automatiques de traduction sur Internet, c’est certainement un critère de choix si l’on ne comprend vraiment pas l’anglais.

Généalogie entre deux continents

1:43:18 – Annick Francois – Haugrin

  • Décrit ses recherches sur l’ascendance des Antillais. Ascendance amérindienne, africaine, mais aussi européenne. L’arrivée de l’analyse ADN permet de mieux localiser les pays africains d’origine.
  • Souligne l’aspect spécifique des territoires d’outre-mer, peuplés en majorité par des descendants d’esclaves qui ont besoin de comprendre d’où ils viennent. Souligne l’importance des tests ADN pour toutes les personnes qui ont besoin de se construire une identité, basée sur un sentiment d’appartenance lié à la connaissance de leurs origines génétiques. D’où la question primordiale de leur accès à la connaissance de leurs origines.
    Appel de ses vœux des tests ADN légaux et des projets politiques et scientifiques sur ce sujet.

1:53:09 – Didier Ramelet Stuart 

  • À partir du projet sur les Stuart (entre la France et l’Écosse), montre que les tests ADN seuls n’apportent rien mais qu’il faut procéder par corrélation entre les sources traditionnelles et les informations apprises par les tests ADN.

1:54:10 – Pierre Gendreau-Hétu

  • Pour répondre à une question d’un spectateur, reprécise les différents types de tests ADN.
    • ADN proximal
      • Recherche sur le nom de famille — Chromosome Y
      • Recherche de cousinages —
    • ADN profond
  • Avant de faire un test, il faut donc se poser les bonnes questions sur ses attentes.
  • Apporte un avis/regard étranger sur la situation française.

1:57:30 – Denis Beauregard

  • Donne de nombreux exemples sur le complément entre la généalogie génétique et la généalogie classique pour confirmer les liens trouvés par les documents ou donner de nouvelles pistes.

2:03:40 – Valérie Arnold – Gautier

  • Conclusion

Mon avis sur cette table ronde

Premièrement, disons que la durée de plus de 2 heures est peut-être un repoussoir pour certains. S’il est peut être envisageable de faire plus court dans le futur, je crois pourtant que le jeu en vaut la chandelle : tout processus d’explication sérieux se fait sur du long terme, apporter des arguments, donner des avis d’experts, comparer des situations mérite un temps… certain.

J’apprécie particulièrement le fait que l’enregistrement de cette table ronde soit disponible sur YouTube. Cela permet de suivre le colloque par tranches, si on le souhaite.

Deuxièmement, même si je comprends que ce n’était pas forcément l’objectif ici, j’aurais aimé avoir des informations sur deux aspects pendant ce colloque :

  • La présence d’une contradiction ou tout du moins d’une explication plus en détail des arguments contre les tests ADN en France. Avec certainement un éclaircissement sur les propositions acceptables pour faire évoluer la loi.
  • Une partie consacrée au futur des méthodologies de test, à l’amélioration de l’exploitation des résultats et surtout aux nouvelles fonctions ou nouveaux services possibles pour les utilisateurs grand public.

Mais, enfin et pour conclure, ce colloque m’a semblé particulièrement intéressant.

Le format à distance se prête bien à ce type d’exercice et permet la présence d’intervenants étrangers.
Le sujet en lui-même, la qualité des arguments échangés, la diversité des experts, les points de vue de l’étranger, l’évocation de projets de recherches internationaux liés à l’histoire des migrations sont à mon avis autant de raisons qui m’ont décidé à vous parler de ce colloque et vous inciter à en regarder l’enregistrement sur YouTube.

Non pas pour vous dire que la recherche généalogique par ADN c’est bien ou c’est mal… mais pour vous inciter à vous informer et vous faire votre propre opinion.

Et vous ? Avez-vous suivi ce tour de table ? Avez-vous des réflexions sur certains des points abordés ?

2 commentaires

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  • L’un des arguments avancés par les député pour rejeter les tests concerne la paix des ménages.
    Il semblerait que les députés soient frileux sur le point de se découvrir des héritiers qu’ils ignorent….
    Il y a aussi les arguments sur l’anonymat du don de gamètes. Avec des tests généralisés, les donataires anonymes ne le sont plus vraiment et cela peut conduire à des enfants qui débarquent chez des donneurs d’où une absence de donneurs pour éviter ces types de rencontres.
    Il y a aussi les tenants de l’absence d’antériorité et du rejet de la notion d’ethnies qui considèrent que les tests faits dans l’optique de définir des “souches” est contradictoire avec la République, une, indivisible et laïque.
    Sur ce sujet du forum de Geneanet, il y a pas mal de liens sur les débats à l’assemblée sur ce sujet lors de l’étude de la loi Bioéthique : https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=13769&t=639532&start=30#p1587112

    • Bonjour et merci beaucoup pour toutes ces explications.
      Ce sont en effet des arguments qui posent des questions importantes.
      Je vais suivre les discussions sur le forum que vous indiquez.
      Merci encore,
      Laurent

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